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Infobésité : 10 types de contenus dont on se passerait bien

Zéro + zéro = la tête à Toto

Infobésité : 10 types de contenus dont on se passerait bien

L’infobésité, vous connaissez ? C’est une surcharge informationnelle. On en parle souvent mais je crois qu’on a déjà dépassé ce stade. On pourrait parler “d’infobésité morbide” par analogie à l’obésité morbide, un vrai danger pour la santé et la vie des gens. Cette “infobésité morbide” c’est non seulement une surinformation, mais aussi une surinformation parasitée de contenus bidons et truqués qui se multiplient comme des rats. Ils sont inévitables, ils se fondent dans la masse, mais on peut les reconnaître. Aujourd’hui je fais le point sur les types de contenus qu’on aimerait bien ne pas lire.

1 – Le contenu moutonnier.

Quand un événement fait le buzz on assiste systématiquement à une rafale de nouveaux contenus similaires. Qu’ils soient blogueurs ou journalistes, tous relaient la même information – dépêches AFP et pompage de communiqués. On voit très rarement des contenus qui vont à contre-courant. Les opinions contraires sont écartées, parfois mêmes dénigrées. Dans une société où la liberté d’expression, pilier de la démocratie, est souvent prônée, cet état des choses reflète un certain déséquilibre.

2 – L’avarice.

On assiste aussi à des blogueurs avares en liens hypertextes sortants. Ils publient un article sur un thème spécifique et ne font pas de liens vers la/les source(s). Ils croient devenir une autorité dans leur domaine en s’adonnant à cette pratique. Pourquoi cette avarice ? On peut faire plusieurs suppositions :

  • la source est un site/blog concurrent,
  • la source est détenue par une personne peu appréciée,
  • la source est détenue par une personne dont le nom est à consonance étrangère,
  • la source est un tout petit site,
  • etc.

Les grands sites de la presse aussi sont avares en liens sortants. La plupart du temps on ne voit que des liens vers des sites de confrères ou des sites possédant déjà une forte autorité auprès des moteurs de recherche.

J’ai même vu un blogueur piquer une problématique soulevée par un autre blog. Le blogueur n’a pas cité la source faisant croire à son lectorat que cette problématique est le fruit de son raisonnement.

3 – Les copains d’abord…

Une catégorie de blogueurs publie régulièrement des infographies, des listes de comptes Twitter influents, des sélections d’articles, des classements de sites, etc. Ils se considèrent comme une référence dans leur domaine mais omettent volontairement et systématiquement de citer des contenus qui auraient aussi leur place. C’est toujours les mêmes qui citent les mêmes. Autrement dit l’esprit communautaire prime sur la qualité du contenu.

On met en lumière le copain qui a rédigé une belle préface pour son livre, les comptes Twitter qui se sont abonnés en retour, les articles des copains de Twitter ou Google+. Les motifs ne manquent pas. De toute évidence ces contenus manquent d’authenticité.

4 – Les contenus plats.

Le blogueur publie un article dont le contenu est semblable ou identique à un autre. Ce n’est pas le même titre, pas les mêmes mots, mais la thématique et les idées sont les mêmes. Aucune valeur ajoutée n’est proposée aux lecteurs puisqu’ils ont déjà vu ça ailleurs.

5 – Le papier toilette.

Il y a des sociétés offshore qui proposent un service de rédaction de contenus en masse et au moindre prix. Il n’y a pas de doutes que leur destination soit des sites bidons : sites e-commerce, blogs, etc. Tirez la chasse d’eau si vous croisez ces contenus.

Comment sont-ils ces contenus ?

  • La plupart du temps l’auteur n’est pas identifié.
  • Le ton est impersonnel.
  • Il y a rarement des paragraphes, ce sont des monoblocs.
  • Le contenu est pauvre en médias, très souvent des images de qualité médiocre, utilisées dans des centaines d’autres sites.
  • Le contenu souffre de la cannibalisation de mots clés, donc pauvre en SEO.

6 – Les accros aux pseudo news.

Ce sont des articles qui annoncent la moindre “nouvelle” de Google ou d’un autre géant de l’Internet. Par exemple Google change la couleur des liens dans ses pages de résultats. Google a bougé son logo d’un pixel, Google a ajouté un bouton de partage, Google si et ça. Bref l’essentiel de l’information est noyé. On loupe pas mal d’informations importantes à cause de ces articles.

7 – Les fabricants de mythes.

Il paraît que WordPress c’est 25% du web mondial. Cette fausse information s’est propagée comme une traînée de poudre. Aujourd’hui les blogueurs qui vérifient les nouvelles avant de les publier sont des perles rares. Elles sont annoncées comme des vérités. Si demain quelqu’un affirme avoir vu une poule pondre un œuf en chocolat, est-ce qu’on s’étonnera si les gens publient la nouvelle comme une vérité ?

8 – Le contenu qui déçoit.

Les titres d’articles dits “racoleurs” et sans conditionnel c’est la spécialité du journalisme et des machines à buzz. Quand on lit leur contenu on trouve plein d’imprécisions, de contradictions et de bizarreries qui remettent aussitôt en question le titre, voire la crédibilité de l’auteur s’il est identifié.

Entendons bien que ce n’est pas le titre racoleur qui est un problème, c’est plutôt le contenu qui déçoit le lecteur. Ce contenu n’a pas été à la hauteur du titre.

On peut lire dans des blogs SEO et de community management que les titres racoleurs c’est le mal absolu. Ça fait pourtant partie de leur métier non ? Ils crachent dans leur soupe. Ils utilisent le terme “racoleur” ou “trompeur”, des termes péjoratifs alors qu’on pourrait employer d’autres termes plus positifs comme “séduisant”, “attirant”, “captivant”, etc.

9 – La relecture, c’est pour les dindons ?

Des fautes d’orthographe, des fautes de traduction, on en remarque tous les jours. Mais le pire ce n’est pas les fautes, c’est qu’on s’habitue à les voir.

10 – Aboule le €lic !

Les blogs et sites de presse qui ne publient des articles que pour accroître le nombre de pages vues et de clics au détriment de l’information, c’est devenu notre quotidien. C’est la triste réalité. Allez visiter certains sites de presse avec un bloqueur de publicité activé – Adblock Plus, par exemple -, ils vous empêcheront de lire leurs articles tant que vous ne l’aurez pas désactivé. Une campagne anti-bloqueurs de publicité a été lancée lundi 21 mars par de nombreux grands titres de la presse française.

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile ? Voyez-vous un autre type de contenu que je pourrais ajouter à la liste ? Un point de cet article est discutable ? Laissez un commentaire constructif.

Quelques liens pour s’informer :

Yassine A.

Expert visibilité Google (SEO, webmarketing) depuis plus de 10 ans. Certifié Google. Créateur de boutiques en ligne et responsable e-commerce. Basé en France métropolitaine.

Commentaire : 1

  • Les Résoteurs
    5 avril 2016 16 h 05 min

    J’ai tout simplement adoré ton article, que je m’empresse de partager !
    Au top !!

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