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Le « référencement éthique », un simple mirage ?

Le « référencement éthique », un simple mirage ?

Qu’est-ce que le « référencement éthique » ? Pour répondre à cette question donnons la définition des deux termes : référencement et éthique.

Le référencement Web.

Sur le Web le référencement est une action qui consiste à référencer – à mentionner – les pages d’un site. Le terme « référencer » désigne l’action de se référer à quelque chose, à un document – une référence – sur lequel nous nous appuyons. Référencer un site c’est le désigner comme une référence. Qu’est-ce qu’être une référence ? Et comment le devenir ? Dire que ce document – bon ou mauvais – est une référence dans son domaine c’est affirmer qu’il fait autorité au niveau de sa valeur.

En sociologie, et plus particulièrement dans la dynamique de groupe, cette valeur est attribuée par un groupe de personne.

Sur le Web, cette autorité se manifeste dans l’espace de recherche des moteurs. L’attribution de cette valeur se fait sous forme de liens hypertexte. Le site de référence est un site auquel les internautes – webmestres, blogueurs, etc. – pointent des liens hypertexte. Il existe plusieurs techniques visant à optimiser la visibilité du site. L’obtention de liens entrants – en anglais backlinks – vers le site à référencer n’est pas le seul critère de référencement.

Quand nous parlons de référencement il devient difficile de ne pas prononcer le mot « Google ». Les lois du référencement dépendent étroitement des moteurs de recherche, celui de Google en particulier. En effet, en France, chaque mois  le leader de la recherche totalise plus de 90% en parts de visites Web par rapport à ses concurrents Bing et Yahoo! (cf. Baromètre moteurs de recherche en Septembre 2010). Pour la plupart des professionnels du commerce en ligne la visibilité du site depuis Google est une nécessité ; pour d’autres la nécessité sera de diversifier ses sources de trafic, par souci de sécurité, car personne n’est à l’abri…

L’éthique.

Du grec êthikos qui veut dire « moral » et d’ethos, « moeurs ». L’adjectif « éthique » qualifie une activité, un objet ou un document immatériel concernés par des principes de la morale. Le nom « éthique » désigne un ensemble de conceptions morales, de règles de conduite d’une personne.

L’éthique entretient un rapport évident avec la notion de morale qui peut se définir comme un ensemble de règles d’action et de valeurs qui régissent une société. La morale fixe une norme basée sur le vrai, le beau, le bien, mais aussi sur des critères sociaux. Dire q’une action est immorale, c’est la qualifier de contraire à ce qui est vrai, beau ou bien.

La distinction entre la notion d’éthique et la notion de morale est complexe, sujette à diverses interprétations. Affirmons simplement que les deux termes, éthique et morale, véhiculent les idées de règles, de valeurs et de normes selon lesquelles une société est régie.

Qu’est-ce que le référencement éthique ?

C’est désigner un site comme site de référence et lui construire une autorité dans le respect des lois définies par les moteurs de recherche.

Le référencement éthique.

« La technologie de Google utilise l’intelligence collective du Web pour déterminer l’importance d’une page. Les résultats ne font l’objet d’aucune intervention humaine ni manipulation, ce qui explique pourquoi les internautes font confiance à Google et considèrent ce moteur de recherche comme une source d’informations objective et indépendante. » (Sources: Google.com)

Référencement éthique

Que signifie le référencement éthique ? Il s’agirait de pratiquer un référencement qui n’enfreindrait pas les règles de bienséance définies par le moteur de recherche Google. Un ensemble de règles et de valeurs qui consisteraient à maintenir l’objectivité et l’indépendance des résultats de recherche naturelle. Cette objectivité est faussée dès lors que le référencement consiste à positionner une page en manipulant les algorithmes de Google, notamment en ayant recours aux annuaires, aux plateformes de « communiqués » ou aux échanges de liens.

Un guide de référencement pour tous.

Google propose un Guide de référencement (pour débutants), une série de conseils y sont dictés. En les suivant Google affirme qu’il sera plus facile pour les moteurs de recherche d’explorer, de comprendre et d’indexer votre contenu. Dans l’introduction de son guide la firme dit clairement qu’il ne s’agit en aucun cas de révéler des « secrets de référencement » nécessaires au positionnement de pages Web par mots clés.

Les balises title et balises meta description, la structure du site, l’optimisation du contenu, la création de fichier robots.txt sont des pratiques basiques qui n’auront aucun impact en terme de positionnement si aucun lien hypertexte ne pointe vers les pages du site sensé être référencé. Cela ne veut pas dire que les pratiques citées précédemment sont inutiles, loin de là. Le référencement est une constellation de techniques à des degrés de valeur différents.

L’objectivité et l’indépendance des résultats de recherche naturels.

D’après Google les résultats de recherche naturels ne résultent pas d’une intervention humaine. Le classement de pages Web dans les premières pages du moteur est sensé être objectif et indépendant. Or, le Google bombing (bombardement Google) démontre au monde entier – de manière extrême et flagrante – l’impact du lien hypertexte dans le détournement d’algorithmes de Google pour fausser les résultats de recherche. Le positionnement de pages Web par liens est devenu une action naturelle qui n’est un secret pour personne ou presque.

Google et la censure.

D’après Luis de Miranda, philosophe et romancier, les chinois auraient un avantage sur nous, occidentaux, ils savent qu’ils sont censurés. Un rapport allemand soutient la thèse qu’en France le leader de la recherche opérerait deux types de censures : une censure directe et une censure de standardisation. Selon Luis l’apparition récurrente et systématique de Wikipédia dans les premières positions des résultats naturels serait une censure cognitive. Que penser de la censure ? Devons-nous penser qu’il existe deux types de censure ? Une bonne et une mauvaise ?

Google.fr, Google Inc. et Éric Schmidt condamnés.

En septembre dernier Google.fr, Google Inc. et son PDG Éric Schmidt avaient été condamné pour « diffamation publique envers un particulier » par la 17ème chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris. C’est une décision de justice relayée par le site Legalis.net.

La justice avait ordonné à Google de supprimer des suggestions qui associaient le nom et prénom d’un particulier aux mots « viol », « sataniste », « violeur », etc. Google se défend en déclarant que le moteur ne gère pas les termes suggérés : « Google Suggest est une agrégation des requêtes les plus populaires, basée sur les requêtes passées effectuées par les internautes ». Les suggestions de Google et les recherches associées ne sont pas le résultat d’une pensée consciente mais le résultat d’algorithme « sur la base d’un certain nombre de facteurs purement objectifs, tels que la popularité des termes de recherche, sans intervention humaine ». Or, Yahoo! possède aussi l’outil de suggestions, mais pour les mêmes requêtes sur le nom et prénom du particulier Yahoo! montrait des résultats différents.

La neutralité des moteurs est remise en cause par les services de suggestion de recherche dans la mesure où ils orientent la curiosité ou attirent l’attention de l’utilisateur sur des thèmes suggérés, d’où l’« effet boule de neige » de trafic sur ces requêtes suggérées. Cette neutralité serait aussi faussée dans la mesure où Google ne compterait pas les termes grossiers tapés par l’internaute pour éviter d’offenser un grand nombre d’utilisateurs. Google a déclaré : « […] Nous appliquons également un ensemble restreint de politiques de suppression en ce qui concerne la pornographie, la violence et la haine », cela confirme qu’un tri – une intervention humaine ? – serait donc effectué entre les requêtes d’utilisateurs enregistrées dans la base de donnée.

De plus la chambre a retenu que Google incitait les internautes à signaler « des requêtes qui ne devraient pas être suggérées » ce qui sous-entends qu’une intervention humaine est possible, c’est ce qu’à compris le tribunal.

Google Webspam report.

Il est possible de fausser les résultats de recherche à l’aide de diverses techniques black hat : texte caché, redirections trompeuses, cloaking,  pages satellite ou autres techniques de « spamdexing ». Face aux sites qui tentent de tromper le robot d’exploration de Google, le leader de la recherche propose aux internautes de faire de la délation via Google Webspam report. Les rapports d’utilisateurs permettent à Google d’améliorer ses algorithmes appliqués au classement de sites ce qui sous-entend l’imperfection des résultats de recherche et de ses classements. Google suit un idéal, le classement parfait. Demander de l’aide à ses utilisateurs est le signe d’une faiblesse parce que la technologie ne suffit pas, l’intervention humaine -une pensée consciente – est donc nécessaire pour parfaire le naturel de ses résultats.

La technologie PageRank.

Autrefois Google utilisait la technologie PageRank pour déterminer l’importance d’une page dans ses résultats de recherche. Cela signifiait que le classement de pages dans les résultats naturels était effectué selon la résolution d’une équation. PageRank interprétait chaque lien de la Page A vers la Page B comme un vote par la Page A pour la Page B. Plus le nombre de liens en provenance de pages à fort PageRank était important, plus la page ciblée par ces liens prenait de l’importance, gagnait en PageRank et obtenait un bon positionnement. Il est évident que pour obtenir des premières positions les professionnels du référencement ne juraient que par PageRank. Aujourd’hui la technologie a évolué, les algorithmes du moteur de recherche de Google sont sophistiqués et subissent chaque année de nombreux changements.

La balise meta keywords.

Cette balise n’est plus comptabilisée comme critère de pertinence par les algorithmes de Google (cf. article officiel de Google). Celui-ci a décidé de n’en tenir plus compte pour cause d’abus. Mais il est possible qu’à l’avenir le leader de la recherche change de décision, mais ce n’est pas un critère off-page d’optimisation.

Vulgarisation et démocratisation du référencement.

La survie d’agences de référencement dépend du taux de satisfaction de leur clientèle si et seulement si leur activité ne dépend pas uniquement du référencement naturel. Aujourd’hui les agences de référencement pullulent. Le marché est fructueux. En France ou ailleurs, dans l’ensemble les anciennes agences se portent assez bien. Comme les blogueurs spécialisés dans le référencement elles bloguent sur leur connaissances, partagent et vulgarisent les techniques de référencement et d’obtention de trafic qualifié dans des conférences, aux journées professionnelles et dans des forums spécialisés.

En contact avec leur agence la clientèle finit pas connaître plus ou moins bien les rouages du travail de référencement si bien que chacun peut, aujourd’hui, devenir référenceur s’il le souhaite. Mais il faut choisir son métier. Faire de la veille et des tests pour référencer son site, c’est possible, tout le monde peut le faire.

Conclusion

Le référencement Web consiste à construire la popularité, l’autorité d’un site Web en optimisant ses pages pour les moteurs de recherche. C’est lui apporter et/ou mettre en valeur son contenu pour les moteurs de recherche. Apposé à la notion d’éthique le terme de référencement implique le respect de règles de bienséance définies par ces mêmes moteurs.

Plusieurs arguments nous laissent penser que les résultats de recherche, dits naturels, ne sont ni objectifs ni indépendants de toute intervention humaine.

Qui vole un œuf vole un bœuf. Ne faisons-nous pas erreur lorsque nous accusons un référencement de ne pas être éthique ? Un référenceur peut-il accuser un autre de ne pas respecter les limites fixées par les moteurs de recherche ? L’expression « référencement éthique » n’est pas juste. Dire cela c’est affirmer que les résultats de recherche sont quasi naturels. Or les quelques arguments présentés ci-dessus nous laissent penser que les résultats sont, peu ou prou, faussés.

Liens connexes :

Yassine A.

Expert visibilité Google (SEO, webmarketing) depuis plus de 10 ans. Certifié Google. Créateur de boutiques en ligne et responsable e-commerce. Basé en France métropolitaine.

Commentaires : 3

  • Aurélien
    3 novembre 2010 16 h 25 min

    Gilbert a lui aussi publié un billet à ce sujet : .

    Globalement l’éthique est à différencier de ce que veux Google, mais est lié à ce que la communauté perçoit, ressent vis à vis des règles. L’éthique se situerait dans une zone grise, mais où l’honnêteté avec le client, la communication sera “bonne”.

  • Nomad
    3 novembre 2010 20 h 38 min

    Le référencement naturel n’est tout simplement pas naturel, et encore moins étique

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